A l’heure actuelle, les projets architecturaux incluent des méthodes et des savoir-faire en accord avec le développement durable,visant à répondre aux besoins des générations actuelles sans nuire à l’épanouissement des générations futures. Ces stratégies visent avant tout à exploiter les fonctions de l’habitat, réduisant ainsi l’impact environnemental et les besoins en énergie. Il s’agit donc mettre en place des systèmes utilisant des énergies renouvelables ainsi que des matières premières écologiques . Ces méthodes et ces systèmes commencent à se mettre en place, par l’intermédiaire notamment de construction de maisons écologiques ou « maisons vertes ».Les maisons écologiques visent, de part leur construction ingénieuse, à minimiser l’impact des activités humaines sur l’environnement. Le principe est simple ; utiliser à bon escient les éléments qui nous entourent afin de procurer tout le confort d’une maison actuelle sans nuire à l'environnement.
Tout d’abord, la plupart de ces maisons considèrent le soleil comme un élément majeur et un bien naturel à exploiter, en effet l’orientation Sud/Nord de ces maisons, est étudiée afin de bénéficier de toute la lumière et de la chaleur solaire possible à l’intérieur grâce à l’installation de grandes baies vitrées, ce qui implique une baisse notable de la consommation d’électricité. De plus, à noter la présence de panneaux solaires, souvent installés sur les toitures, étudiés et utilisés afin de chauffer l’eau des canalisations (panneaux thermiques) ou afin de diminuer la consommation d’électricité d’EDF (panneaux photovoltaïques).Nous pouvons aussi parler de l’utilisation de l’eau, important problème dans notre société actuelle, qui est utilisée à bon escient dans les maisons vertes. En effet, l’eau de pluie pour les sanitaires et les machines à laver, est récupérée dans des citernes généralement enterrées à proximité des gouttières. En ce qui concerne les isolants écologiques ils sont divers et variés, leur principe est simple : emprisonner de petites quantités d’air afin de les réchauffer pour ensuite les restituer à l’intérieur .
On peut tout d'abord citer la paille qui possède, en plus l'avantage d'être très peu coûteuse quand elle est produite à échelle locale, une très bonne isolation quand elle est tassée et intercalée entre d’autres matériaux.
La Ouate de cellulose, quant à elle, est obtenue à partir de papiers recyclés, elle est placée dans le toit afin d'empêcher la chaleur de s'échapper. Cela permet ainsi de réaliser des économies d'énergie, d'autant plus que 35 à 40% des pertes de chaleurs passent par notre toiture. Il existe également des briques mono-murs. Elles permettent grâce à leur constitution alvéolée, leur fabrication à base d’argile et de terre, et leur forte inertie thermique, d’isoler efficacement un habitat.
Enfin, les plaques en fibre de bois sont quant à elles totalement naturelles et permettent une isolation phonique et thermique de qualité. Enfin on peut évoquer l'installation d'un tuyau souterrain ou « puits américain », qui agit comme un régulateur thermique naturel, en effet l’air capté au dehors passe sous la terre, se réchauffe ou se refroidit selon les saisons et permet de donner à la maison la température « idéale », ainsi en hiver la maison gagne dix degrés et en perd autant en été par rapport à la température extérieure.
Malgré tous ces aspects écologiques et économiques en apparence très attirants, il faut savoir que les maisons recouvertes d'un nombre important de produits traitants, par exemple pour l’entretien du bois, seront au final moins écologiques qu'une maison classique.
SOURCES :
www.eco-logis.com/cantemerle.htm
petit Larousse édition 2007
Magazine spécial : Maisons écologie
www.naturecoconstruction.fr/materiaux.php
Maxime ~ Claire.
